Gouvernement de Wallonie du 1er décembre 2022

 

Aide alimentaire urgente en Wallonie : une nouvelle enveloppe pour soutenir 184 opérateurs de terrain et des milliers de personnes

Les services d’aide alimentaire font face à une hausse constante de demandes depuis plusieurs années. Le chevauchement des crises a renforcé ce mouvement, et la récente crise énergétique a un impact considérable sur le pouvoir d’achat des citoyens. Des femmes, des hommes et des familles qui n’avaient jamais sollicité une telle aide franchissent désormais les portes des organisations.

 

Au regard de cette situation, le Gouvernement de Wallonie a décidé de consacrer une enveloppe exceptionnelle de 10 millions d’euros pour renforcer l’aide alimentaire urgente et faire face à la croissance des demandes liées à la perte du pouvoir d’achat. Cette dernière est répartie en deux tranches : 2 millions d’euros en 2022 et 8 millions en 2023.

 

Sur proposition du Ministre-Président Elio Di Rupo et de la Vice-Présidente et Ministre de l’Action Sociale, Christie Morreale, la répartition de la première enveloppe de 2 millions d’euros vient d’être validée par le Gouvernement. Suite à un appel à projets lancé fin octobre dernier aux opérateurs de terrain tels que les épiceries sociales, restaurants sociaux et CPAS de Wallonie, etc. 184 candidatures ont été retenues sur un total de 195 reçues (11 étant irrecevables). 

 

« Au vu de la situation et du contexte de crise, la Wallonie a choisi de soutenir tous les candidats », précisent les Ministres. Les montants octroyés par opérateur seront répartis en fonction du nombre de bénéficiaires visés, des besoins identifiés et du recours aux circuits courts. 

 

Concrètement, les moyens libérés serviront à récolter et acheter des denrées et des produits de première nécessité, préparer des repas, colis, bons alimentaires, chèques, livraison, etc. pour des milliers de personnes.

 

« Le nombre considérable de candidatures réceptionnées reflètent malheureusement des besoins en augmentation liés aux conséquences des crises que nous vivons. La Wallonie reste attentive à la situation des personnes plus fragiles et se tient aux côtés des équipes des CPAS et associations qui s’engagent, agissent et permettent quotidiennement de répondre aux besoins de premières nécessité des personnes fragilisées », soulignent les Ministres.

 

Liste par Province des 184 Opérateurs sélectionnés :

 

47 OPERATEURS EN PROVINCE DE LIEGE

  • CPAS Nandrin
  • CPAS Remicourt
  • ASBL Un toit pour la nuit-Seraing
  • CPAS Tinlot
  • CPAS Jalhay
  • CPAS Modave
  • CPAS Waimes
  • CPAS Stoumont
  • CPAS Fexhe-le-Haut-Clocher
  • CPAS Berloz
  • CPAS Thimister-Clermont
  • CPAS Aubel
  • CPAS Dalhem
  • CPAS Marchin
  • CPAS Verlaine
  • CPAS Saint-Georges
  • CPAS Lierneux
  • CPAS Waremme
  • CPAS Jemeppe-sur-Sambre
  • CPAS Sprimont
  • CPAS Beyne-Heusay
  • CPAS Aywaille
  • CPAS Limbourg
  • CPAS Theux
  • CPAS Visé
  • CPAS Pepinster
  • CPAS Wanze
  • CPAS Esneux
  • CPAS Villers-le-Bouillet
  • CPAS Dison
  • ASBL Resto du cœur de Liège
  • CPAS Stavelot
  • CPAS Neupré                                                                                                                                              
  • CPAS Herstal
  • CPAS Fléron
  • ASBL Opération thermos Liège
  • CPAS Amay                                                                                                             
  • ASBL Solidarités au pluriel (Liège)
  • ASBL Amon Nos Hôtes (Liège)                                                                                          
  • ASBL Pôle académique Liège-Luxembourg
  • CPAS Flémalle
  • ASBL Racynes
  • CPAS Spa
  • L'Armée du Salut Liège
  • Relais social urbain de Verviers (REVERVAL)
  • Le Panier solidaire (Fléron)
  • Banque alimentaire de la Province de Liège

 

62 OPERATEURS EN PROVINCE DU HAINAUT

 

  • CPAS Charleroi
  • CPAS Mouscron                                                                                                         
  • CPAS Frasnes-Lez-Anvaing
  • CPAS Montigny-le-Tilleul
  • ASBL La Maison des familles (Tournai)
  • CPAS Courcelles
  • CPAS Mons
  • ASBL Resto du cœur de Charleroi
  • ASBL Epicerie du cœur de Mons
  • CPAS Enghien
  • ASBL Opération faim et froid (Charleroi)
  • CPAS Binche
  • CPAS Jodoigne
  • ASBL Promotion Services (Monceau-Sur-Sambre)
  • CPAS Quaregnon
  • CPAS Frameries
  • ASBL Entraide Courcelles
  • ASBL Resto du cœur de Quiévrain
  • CPAS Anderlues
  • CPAS Chapelle-lez-Herlaimont
  • CPAS Thuin
  • CPAS Comines-Warneton
  • ASBL Chantier
  • CPAS Dour
  • CPAS Froidchapelle
  • CPAS Fontaine l'Evêque
  • CPAS Elezelles
  • CPAS Morlanwelz
  • ASBL Les Repas du Cœur (Sivry-Rance)
  • CPAS Leuze-en-Hainaut
  • CPAS Aiseau-Presles
  • CPAS Estaimpuis
  • ASBL Les Ouvriers du cœur (Peruwelz)
  • CPAS Hensies
  • CPAS Beloeil
  • ASBL Une Assiette pour tous (Tournai)
  • CPAS Fleurus
  • CPAS Quévy
  • ASBL Les Petits Paniers du Cœur (La Louvière)
  • CPAS Colfontaine
  • CPAS Quiévrain
  • CPAS Beaumont
  • CPAS Les Bons Villers
  • CPAS Bernissart
  • CPAS Soignies
  • CPAS de Lens
  • CPAS Pecq                                                                                                                                            
  • CPAS Rumes
  • CPAS Erquelinnes                                                                                                  
  • CPAS Saint-Léger
  • CPAS Farciennes
  • CPAS de Silly
  • CPAS Ath
  • CPAS Seneffe
  • CPAS Honnelles
  • CPAS Boussu
  • CPAS Mont de l'Enclus
  • CPAS de Pont-à-Celles
  • Relais social urbain de Mons Borinage (RSUMB),SOREAL
  • BANQUE ALIMENTAIRE DU HAINAUT OCCIDENTAL ET DE MONS-BORINAGE
  • CPAS de Charleroi
  • Banque alimentaire de Charleroi et du Centre (Marcinelle)

 

21 OPERATEURS EN PROVINCE DE LUXEMBOURG

 

  • CPAS Daverdisse
  • CPAS Herbeumont
  • CPAS Libramont-Chevigny
  • CPAS Nassogne
  • ASBL Resto du cœur d'Arlon
  • CPAS Tellin
  • CPAS Martelange
  • CPAS Vaux-sur-Sûre
  • CPAS Paliseul
  • CPAS Wellin
  • CPAS Marche-en-Famenne
  • CPAS Vielsalm
  • CPAS La Roche-en-Ardenne
  • CPAS Léglise
  • CPAS Bouillon
  • CPAS Hotton
  • CPAS Bastogne
  • ASBL Cœur en Marche
  • CPAS Arlon
  • ASBL Quartiers de vie
  • Alimen'T (Bastogne)

 

19 OPERATEURS EN PROVINCE DE BRABANT WALLON

 

  • Croix-Rouge de Belgique Uccle
  • CPAS Tubize
  • ASBL Guidance et entraide brainoises (Braine-L’Alleud)
  • ASBL Ouvre-Boîtes (Nivelles)
  • CPAS Rebecq
  • CPAS Court-Saint-Etienne
  • CPAS Hélécine
  • ASBL Equipe sociale de Braine l’Alleud (Le P'tit Maga)
  • CPAS Chaumont-Gistoux
  • CPAS Walhain
  • CPAS Ramillies
  • CPAS Incourt
  • Administration communale de Rixensart
  • CPAS Genappe
  • ASBL Resto du cœur de Wavre
  • ASBL Soli-dons
  • ASBL Apides (Court-saint-Etienne)
  • Banque Alimentaire Bruxelles-Brabant  
  • Fondation Croix-Rouge-Solifood (Bruxelles)                                                                                       

  

 

                                                                                                                                                                                          

35 OPERATEURS EN PROVINCE DE NAMUR

 

  • CPAS Wavre
  • CPAS Sambreville
  • CPAS Eghezée
  • CPAS Andenne
  • CPAS Namur
  • CPAS Couvin
  • CPAS Florennes
  • ASBL Resto du cœur de Namur
  • CPAS Beauraing
  • CPAS Chastre
  • ASBL Solidarités plurielles (Mariembourg)
  • CPAS Sombreffe
  • CPAS Walcourt
  • CPAS Fosses-la-Ville
  • CPAS Houyet
  • ASBL Resto du cœur de Gembloux
  • CPAS Ciney
  • CPAS Gesves
  • CPAS Havelange
  • CPAS Onhaye
  • CPAS Viroinval
  • CPAS Cerfontaine
  • CPAS Anhée
  • CPAS Assesse
  • CPAS Hamois
  • CPAS Ohey
  • CPAS Fernelmont
  • CPAS Vresse-sur-Semois
  • CPAS Somme-Leuze
  • CPAS La Bruyère
  • CPAS Doische
  • CPAS Gembloux
  • ASBL VIVReS (Bouge)                                                                                                                         
  • Banque alimentaire des provinces de Namur et de Luxembourg (Rhisnes)
  • ASBL Fédération des Restos du Cœur de Belgique (Fernelmont)

Vu son succès, le prêt « Coup de Pouce » est prolongé pour deux ans

Sur proposition du Ministre de l’Economie Willy BORSUS, le Gouvernement de Wallonie a décidé de prolonger de deux ans le prêt « Coup de Pouce » mis en œuvre par la SOWALFIN. Celui-ci a en effet séduit près de 4.500 PME et indépendants.

 

Willy BORSUS : « La mobilisation de l’épargne privée est un outil efficace, mobilisateur et qui rentre dans la logique win-win. Le prêt « Coup de Pouce » est un produit qui rencontre les attentes de nos entreprises et des épargnants qui souhaitent les soutenir en investissant dans des entreprises de proximité ».

 

Afin d’apporter une réponse au niveau trop faible des fonds propres dans les PME et pour soutenir le redéploiement de la Wallonie, le Ministre de l’Economie avait décidé en 2021 d’une refonte totale du prêt « Coup de Pouce » afin de le rendre plus attractif, pour les prêteurs, comme pour les bénéficiaires.

 

Cela a porté ses fruits puisqu’entre le 1er janvier 2021 (entrée en vigueur du nouveau dispositif) et le 31 octobre 2022 : 4419 demandes d’enregistrement de prêts « Coup de Pouce » ont été transmises à la SOWALFIN, pour un montant global de 31.919.700€.

 

A titre de comparaison, depuis le lancement de la mesure en septembre 2016 et ce jusqu’au 31/12/2020 (soit 4 ans), 1.145 demandes d’enregistrement de Prêt Coup de Pouce avaient été transmises à la SOWALFIN pour un montant global de 20.627.024€.

 

Cette forte augmentation s'explique par les nouvelles dispositions du Prêt « Coup de Pouce » applicables.

 

Concrètement, le prêt « Coup de Pouce » permet aux particuliers de prêter de l’argent aux entreprises wallonnes et aux indépendants, pour financer leurs activités. Ils reçoivent, en contrepartie, un avantage fiscal qui prend la forme d’un crédit d’impôt annuel qui s’élève à 4% pendant les quatre premières années, puis 2,5% sur les années suivantes éventuelles.

 

Exemple : Jean veut prêter 10.000 € (pendant 6 ans) à son frère qui veut agrandir son magasin. Jean pourra donc bénéficier d’un crédit d’impôt de 4 % les 4 premières années (soit 400 € par an) et de 2,5 % les 2 dernières années (soit 250 € par an), soit un crédit d’impôt total de 2.100 €.

 

Modalités du produit depuis le 1er janvier 2021

 

  • Les plafonds autorisés

 

  • Par emprunteur : antérieurement 100.000 € et dans le nouveau mécanisme 250.000 € ;
  • Par prêteur : antérieurement 50.000 € et dans le nouveau mécanisme 100.000 € par prêteur. 

 

 

 

 

  • Durée allongée

 

La durée du prêt « Coup de Pouce » peut être de 4, 6, 8 ou 10 ans.

 

  • Paiements à terme ou échelonnés

 

Deux possibilités s’offrent aux deux parties : soit rembourser la totalité du capital en une seule fois à l’issue de la durée du crédit, soit faire le choix d’un prêt amortissable présentant (au choix) des

remboursements trimestriels, semestriels ou annuels du capital sur la durée prévue.

 

  • Possibilité de remboursement anticipatif

 

Le prêt « Coup de pouce » actuel permet un remboursement anticipé des fonds prêtés.

 

  • Crédit d'impôt unique de 30% en cas de perte

 

Le dispositif prévoit une un crédit d'impôt unique de 30% sur le montant en principal définitivement perdu dans certains cas (faillite, réorganisation judiciaire, dissolution ou liquidation volontaire ou forcée de l’emprunteur).

 

  • Possibilité d’obtenir un prêt subordonné de la SOWALFIN conjointement au prêt « Coup de Pouce »

 

Possibilité d’octroi, par la SOWALFIN, d’un prêt subordonné à côté d’un prêt « Coup de Pouce » de montant et durée identiques, avec un minimum de 50.000€[1] et un maximum de 250.000 €, selon les conditions suivantes :

  • Le prêt subordonné peut être sollicité conjointement à toute obtention par une PME d’un/de prêt(s) « Coup de Pouce » pour un montant global entre 50.000€ à 250.000€.
  • Le montant maximum du prêt subordonné est plafonné au montant du/des prêt(s) « Coup de Pouce » obtenu(s) par la PME.
  • La durée du prêt subordonné est identique à la durée de ce dernier avec une franchise de minimum 6 mois comprise dans la durée totale du prêt subordonné.
  • Le taux d’intérêt est fixé à 2,5% quelle que soit la durée du prêt subordonné.
  • Les remboursements s’effectuent de façon trimestrielle à l’issue de la période de franchise.

 

Caractéristiques des prêts octroyés ces deux dernières années

 

Entre le 01/01/2021 et le 31/10/2022 :

 

  • 31.919.700 € ont été levés
  • par 600 PME et 1884 prêteurs
  • le montant moyen levé par entreprise s’établit à 53.200€ (contre 29.386€ en 2020)
  • 26 des 600 PME ont fait appel aux plateformes de crowdlending pour 4.199.340 € (soit 4% en nombre de PME et 13% en montants levés)
  • La majorité des prêts ont pour but de financer du matériel / outillage (29%), du fonds de roulement (23%) et des aménagements ou achats immobiliers (21%).

 

Caractéristiques des prêteurs

 

  • 29% des emprunteurs ont un lien familial avec le/les prêteur(s).
  • le montant moyen prêté par prêteur est de 24.359€ (hors plateforme de crowdlending) et de 1.728€ (via plateforme de crowdlending).

Caractéristique des emprunteurs

 

  • 33% des emprunteurs étaient des indépendants et 67% des sociétés (SRL principalement)
  • 30% des emprunteurs ont fait appel au PCP pour créer leur activité et 54% ont moins de 3 ans
  • Les principaux secteurs d’activité sont : le commerce de gros et de détail (26%) / le secteur de la construction (15%) / les activités spécialisées, scientifiques et techniques (11%) / l’HORECA (9%).

 


[1] Notons que pour des dossiers de plus petite dimension, il existe déjà d’autres solutions du Groupe Sowalfin comme le prêt ricochet ou le produit mixte.

15 nouveaux projets de friches industrielles à réhabiliter

Le Gouvernement de Wallonie, sur proposition du Ministre de l’Economie, Willy BORSUS, a constitué une liste de terrains stratégiques supplémentaires dans le cadre de sa politique de reconversion des friches industrielles. En effet, le Plan de relance de la Wallonie prévoyait une enveloppe de 37.5 millions € pour la reconversion de ces friches.

 

Pour rappel, le Gouvernement de Wallonie a confié une mission-déléguée auprès de la SPAQUE afin de lancer un appel à projets en vue de la réhabilitation de sites pollués. La décision prévoyait notamment qu’à la suite de l’appel à projets, une liste des sites donnant droit à des moyens serait constituée.

 

Dans un souci d’équilibre territorial, cet appel à projets concernait les entités de moins de 50.000 habitants. En effet, dans le cadre de la Politique Intégrée de la Ville, une enveloppe de 40 millions € avait été dégagée en vue de permettre la réhabilitation de sites à réaménager (SAR) situés dans les centralités des grandes villes wallonnes. L’objectif étant d’encourager l’assainissement de sites dans une perspective davantage endogène, permettant une reconversion économique privilégiant les acteurs plus locaux.

 

31 dossiers ont été reçus et présentés par la SPAQUE à un jury de 6 personnes issues du Service Public de Wallonie, de la Conférence Permanente du Développement territorial (CPDT), de l’Union wallonne des entreprises (UWE) et de l’Union des Villes et Communes de Wallonie (UCVW).

 

Ce jury a retenu 15 projets, pour un montant total de 36.1 millions € et couvrant une superficie totale de 42,85 hectares. Le solde de l’enveloppe consacrée à cette mesure (soit 1.3 million €) est destiné à couvrir les éventuels imprévus inhérents à la spécificité de la dépollution des sols.

 

Le Jury a également proposé une liste de réserve qui pourra être activée en fonction de l’évolution du solde éventuel de l’enveloppe à l’issue de la réalisation des différents assainissements.

 

« C’est l’une des priorités de cette législature : réhabiliter des friches industrielles et y a ramener de l’activité économique et de l’emploi. Vous le savez, nous avons pour objectif de réhabiliter 100 hectares par an. C’est un objectif ambitieux qui est consolidé avec cette nouvelle liste de projets qui s’inscrit notamment dans le cadre du Plan de relance de la Wallonie. Ces sites s’ajoutent aux travaux déjà en cours sur les sites de Carsid à Charleroi, d’AMB en région liégeoise, de BASF à Feluy, à La Louvière…» souligne Willy BORSUS.

 

 

 

Les sites retenus

 

Province

Commune

Nom de la friche

Superficie m²

Type de projet

Hainaut

Braine le Comte

Papeteries Catala

52.600

Logements, commerces, bureaux, espace public végétalisé.

Hainaut

Binche

Tour Saint Albert et Centrale électrique

13.944

Logements, commerces, services, intermodalité au sein d'une Centralité

Liège

Chaudfontaine

Site des Capsuleries

3.974

Logements

Liège

Engis

Terres rouges

4.444

Zone de parcage pour PME et  industries à proximité

Liège

Herstal

Clawenne

11.040

Logements, activités économiques, espaces verts

Liège

Herstal

Petite-Foxhalle-Champ-des-Oiseaux

6.500

Activités économiques

Liège

Amay

Parcelle L01

4.951

Logements, espaces publics, commerces

Liège

Pepinster

Textile de Pepinster

36.348

Activités économiques

Liège

Soumagne

Société Générale Coopérative 

15.350

Activités économiques, lutte contre les inondations, mise à ciel ouvert du biez, activités ludico- sportives

Liège

Flémalle

Parcelle 19

9.323

Bâtiment public, parking aérien, remise à ciel ouvert de la Brainette et lutte contre les inondations

Liège

Engis

Propriété régionale parcelle L15

63.331

Bâtiment public (services de l'Administration communale et de la Police)

Liège

Flémalle

Usine du Phénix

5.230

Bâtiment public (service des travaux) et liaison paysagère avec un périmètre de revitalisation urbaine

Luxembourg

Paliseul

Devilca Belgium

120.519

Activités économiques

Namur

Sambreville

Samera

18.270

Construction d'un mur de quai pour alimenter les terrains mouillés

Namur

Couvin

TDE - Ancienne Fonderie du Lion

62.763

Activités économiques

 

 

Superficie des sites retenus

428.587

 

Inondations : 25 millions pour les Villes et Communes de catégorie 1 pour l’acquisition de biens immobiliers et pour la réalisation de travaux de démolition

Le Gouvernement de Wallonie, sur proposition du Ministre de l’Aménagement du Territoire Willy BORSUS, a réparti l’enveloppe de 25 millions € destinée à certaines Villes et Communes qui ont marqué le souhait d’acquérir des biens sinistrés lors des inondations de juillet 2021 et considérés comme problématiques du point de vue de la gestion des risques liés aux inondations.

 

Les pluies exceptionnelles qui se sont abattues les 14, 15, 16 et 24 juillet 2021 ont été à l’origine d’inondations dramatiques en Wallonie. Les dégâts humains et matériels qu’elles ont causés sont considérables.

 

Plusieurs bourgmestres des Communes sinistrées ont dû prendre en urgence des arrêtés de démolition ou d’inhabitabilité afin d’assurer la sécurité des citoyens sur leur territoire. Dans certaines zones, des sinistrés n’ont pas encore entamé ou mené à bien la rénovation ou la reconstruction de leurs biens touchés par les inondations, que ce soit par crainte de nouveaux événements, par manque de fonds, par incertitude quant à la possibilité ou l’opportunité de tels travaux, ou encore parce que la Commune a marqué son intention d’y développer un projet de reconversion du lieu concerné.

 

Certaines Villes et Communes se sont par ailleurs manifestées auprès du Commissariat spécial à la reconstruction (C.S.R) dès les premières réunions de pré-diagnostics pour annoncer leur volonté de réaliser elles-mêmes une série d’acquisitions.

 

Il s’avère cependant que ces communes ne disposent pas de ressources suffisantes leur permettant d’effectuer ces acquisitions.

 

Face à ces constats, le Gouvernement wallon a prévu en mai dernier de mobiliser 25 millions € à répartir entre les différentes entités communales sous la forme d’un droit de tirage afin de financer des acquisitions.

 

Les bénéficiaires de ce droit de tirage sont les 9 Villes et Communes les plus touchées par les inondations de juillet 2021, hors territoire de la Communauté germanophone. Il s’agit en l’occurrence des communes de catégorie 1identifiées dans l’arrêté du Gouvernement wallon du 28 juillet 2021 reconnaissant comme calamité naturelle publique les inondations survenues du 14 au 16 juillet 2021 et délimitant son étendue géographique, à savoir Chaudfontaine, Esneux, Liège, Limbourg, Pepinster, Rochefort, Theux, Trooz et Verviers.

 

L’analyse des demandes fait ressortir que certains biens dans plusieurs communes ne répondaient pas aux conditions du droit de tirage.

Comme le prévoyait le mécanisme de financement, les neuf communes vont pouvoir bénéficier d’un montant défini par une répartition égale du budget disponible, en fonction des demandes formulées.

 

 

 

 

 

 

 

 

Voici le détail des enveloppes par commune :

 

Commune/Ville

Montant définitif du droit de tirage

Chaudfontaine

3.107.865,71 €

Esneux

3.107.865,71 €

Liège

3.107.865,71 €

Limbourg

3.107.865,71 €

Pepinster

3.107.865,71 €

Rochefort

2.005.450,00 €

Theux

1.239.490,00 €

Trooz

3.107.865,71 €

Verviers

3.107.865,71 €

TOTAL

25 000 000.00 €

 

Willy BORSUS : « C’est une mesure importante pour les Villes et Communes qui désirent avancer dans leur reconstruction. Ce mécanisme de financement va permettre de répondre aux besoins concrets du terrain et d’apporter une réponse directe à l’aide demandée par les autorités communales. »

 

Notons que les études réalisées dans le cadre des programmes de (re)développement durable de quartiers sont dans leur toute dernière phase de finalisation. Le contenu de chaque étude (diagnostic, schéma stratégique de (re)développement durable et propositions d’aménagement) sera communiqué très prochainement par le Ministre de l’Aménagement du Territoire.

Compteurs communicants : Modalités pour un déploiement efficace et selon le libre choix des consommateurs

Sur proposition du ministre wallon de l’Energie et du Climat, Philippe Henry, le Gouvernement de Wallonie a approuvé, en troisième lecture, un arrêté d’exécution portant sur les compteurs communicants. Leur déploiement a pour objectif d’encourager la production décentralisée d’énergie et la flexibilité, ainsi que d’optimiser la gestion des réseaux.

Le client peut cependant désactiver la fonction communicante du compteur, selon son libre choix.

 

Selon Philippe Henry : « Les compteurs communicants constituent un outil incontournable de la transition énergétique. La Wallonie va en assurer le déploiement de manière efficace et sécurisée mais il faut aussi que les citoyens soient bien informés pour en faire le meilleur usage possible. Ce système de mesure est destiné à favoriser la participation active des consommateurs au marché de l’électricité puisqu’ils disposent, s’ils le souhaitent, d’informations en temps réel sur leur consommation ou leur production d’électricité. »

 

Concrètement, l’arrêté d’exécution fixe plusieurs éléments de procédures :

  • La procédure de placement sur demande du client, les diverses informations qui doivent lui être transmises pour favoriser sa prise en main et les délais de placement (maximum 4 mois) ;
  • La procédure de placement à l’initiative des Gestionnaires de Réseau de Distribution, l’information à transmettre, la possibilité de refuser le placement/l’activation de la fonction communicante et les conséquences ;
  • Les données, explications et informations à faire figurer sur la plateforme informatisée que les GRD sont tenus de mettre en place et d’exploiter pour permettre à l’utilisateur de consulter gratuitement ses données de prélèvement et d’injection, de les comparer à un profil de référence et, par ce biais, optimiser, le cas échéant, sa consommation énergétique ;
  • La définition des cas où le placement et l’activation de la fonction communicante d’un compteur sont techniquement impossibles (disposition des lieux, absence de communication à distance) ou non économiquement raisonnable (frais supérieurs au coût du placement).

 

Une campagne de communication grand public est prévue l’année prochaine afin que chacun puisse se familiariser avec les objectifs et avantages des compteurs communicants.

Renfort de personnel en Santé mentale : + 180 équivalents temps plein reconduits en 2023 dans un contexte de multi-crises

Le contexte de multi-crises et la situation énergétique actuelle accentuent malheureusement les angoisses et les problématiques de santé mentale rencontrées par la population. Les experts sont par ailleurs unanimes, les dégâts psychiques et post-traumatiques représentent une charge encore plus importante sur la santé des personnes.

 

Au regard de ces constats et à l’initiative de la Vice-Présidente et Ministre de la Santé, Christie Morreale, le Gouvernement de Wallonie vient de marquer son acord  pour prolonger le renfort des équipes actives dans le secteur de la santé mentale et des assuétudes. Concrètement, l’engagement de 180 professionnels de soin complémentaires à temps plein (psychologues, assistants sociaux, etc.) sera reconduit en 2023.

 

« L’objectif est de renforcer l’écoute et le soutien psychologique à la population, aux professionnels des soins, aux indépendants, aux personnes en institution…soit à toute personne qui en éprouve le besoin dans ce contexte anxiogène », ajoute Christie Morreale.

 

Cette mesure de renfort en personnel, budgétée à hauteur de 12,2 millions d’euros, concerne différents services de santé mentale de Wallonie répartis comme suit :

 

  • Les 65 Services de santé mentale en Wallonie (72 ETP) ;
  • Les 16 SPAD (Soins psychiatriques pour personnes séjournant à domicile – 48 ETP) ;
  • Les 13 Maisons de Soins Psychiatriques (6,5 ETP) ;
  • Le Centre de Prévention du suicide et d’accompagnement (3ETP) ;
  • Le projet Sentinelles en Prévention du Suicide (2ETP)
  • Les 7 Cellules mobiles d’intervention (7 ETP) ;
  • Les 8 Plateformes des soins palliatifs (16 ETP) ;
  • Les 26 services assuétude (26 ETP).

 

Pour rappel et afin d’aider les personnes qui en ont besoin, le numéro d’écoute gratuite 107 est disponible 24h/24, 7j/7. Des aides psychologiques sont également remboursées en grande partie, chez les praticiens conventionnés INAMI, pour les 10 premières séances, renouvelables une fois. Des aides psychologiques à faible coût sont également accessibles via les 65 Services de Santé Mentale de Wallonie.

78 communes lauréates de l’appel à projets « Cœur de village » pour un montant total de 37 millions d’euros !

Dans le cadre d’une des mesures du Plan de Relance pour la Wallonie, le Gouvernement wallon a approuvé ce 1erdécembre la liste de 78 communes lauréates de l’appel à projets « Cœur de village  », proposée par le Ministre des Pouvoirs locaux, Christophe Collignon.

 

Les moyens dégagés par le Gouvernement permettront aux communes lauréates de moins de 12.000 habitants de disposer, jusqu’en 2026, d’une aide régionale de maximum 500.000€ visant à mettre en œuvre des projets destinés à :

  • Promouvoir la cohérence et la polyvalence des bâtiments et/ou des espaces publics qualitatifs et durables pouvant être entretenus à moindre coût ;
  • Soutenir l’aménagement d’espaces publics, végétalisés, perméables et conçus pour permettre une infiltration aisée des eaux pluviales ;
  • Renforcer la sécurité et l’accessibilité pour tous des espaces publics ;
  • Renforcer la communication destinée aux citoyens.

 

Pour le ministre Christophe Collignon : « L’objectif principal est de soutenir des projets renforçant la convivialité et l’attractivité de ces territoires et d’intégrer diverses thématiques, telles que l’aménagement d’espaces publics, la mobilité, la numérisation ou, plus globalement, le cadre de vie. En effet, vous le savez, dans les territoires locaux les moins peuplés de Wallonie, un cadre de vie agréable, un espace public dynamique et convivial constituent souvent des atouts importants pour permettre aux habitants de se rencontrer, de s’y détendre et parfois même d’y travailler. Les espaces publics ne sont pas uniquement des zones de passage, ils remplissent une fonction économique et sociale incontestable. Et au cœur de ces territoires, les lieux publics aménagés peuvent aussi favoriser l’accueil de touristes ou de nouveaux habitants. Grâce à ces moyens additionnels, les communes de plus petite taille pourront non seulement mieux répondre aux attentes de leur population mais aussi contribuer activement, par leurs investissements dans les secteurs de la construction ou des services, au dynamisme de l’économie locale et régionale. »

 

Cette action vis-à-vis des communes moins densément peuplées s’inscrit dans une démarche plus globale, appelée « #Ambitionscommunes ». Cette dynamique collaborative, lancée cette année, vise à identifier les problématiques spécifiques rencontrées par ces communes et à co-construire des solutions pragmatiques et innovantes.

 

Le ministre se réjouit de constater que sur 166 candidatures potentielles, 132 communes ont élaboré et transmis dans le délai imparti un dossier à l’administration régionale. De l’aveu même de l’administration : « Le nombre et, surtout, la qualité des dossiers transmis sont tout à fait remarquables ! Ce qui – pour le Ministre Collignon - démontre tout l’intérêt qu’un pareil appel à projets a suscité auprès des communes concernées et témoigne de leur réactivité ainsi que de la qualité du travail qui est accompli quotidiennement par les services communaux ».

 

 

La liste :

 

COMMUNES

MONTANT

ANHEE

500.000,00

ANTOING

395.870,85

AUBEL

500.000,00

AWANS

500.000,00

BAELEN

423.470,23

BERLOZ

500.000,00

BERTRIX

500.000,00

BIEVRE

258.087,84

BRAINE-LE-CHATEAU

500.000,00

BRUGELETTE

500.000,00

BRUNEHAUT

500.000,00

CLAVIER

500.000,00

COMBLAIN-AU-PONT

500.000,00

DURBUY

500.000,00

ELLEZELLES 

500.000,00

EREZEE

500.000,00

ESTAIMPUIS 

500.000,00

ESTINNES

500.000,00

ETALLE 

472.337,02

FAIMES 

500.000,00

FAUVILLERS

432.127,08

FERNELMONT

282.549,90

FLORENNES

478.445,93

FLORENVILLE

412.545,53

GESVES

500.000,00

GOUVY

433.049,59

HAMOIS

500.000,00

HASTIERE 

500.000,00

HAVELANGE

500,000,00

HENSIES

500.000,00

HERBEUMONT

500.000,00

HERON

500.000,00

HOTTON

339.577,40

HOUYET

500.000,00

JALHAY 

327.529,82

JURBISE

500.000,00

LE ROEULX

422.852,73

LIBIN

425.990,57

LIBRAMONT-CHEVIGNY

500.000,00

LIMBOURG

500.000,00

LOBBES

437.795,26

MANHAY

500.000,00

MARCHIN 

500.000,00

MERBES-LE-CHATEAU

500.000,00

MESSANCY

500.000,00

MONTIGNY-LE-TILLEUL 

500.000,00

MUSSON

460.068,84

NEUFCHATEAU

500.000,00

NEUPRE 

382.035,95

OHEY

369.600,00

OLNE

500.000,00

ONHAYE 

500.000,00

ORP-JAUCHE

500.000,00

PALISEUL

453.593,45

PECQ 

500.000,00

PEPINSTER

500.000,00

PLOMBIERES

500.000,00

QUEVY

500.000,00

QUIEVRAIN

500.000,00

RENDEUX

500.000,00

RUMES

349.947,42

SAINT-GEORGES-SUR-MEUSE

500.000,00

SAINT-HUBERT

500.000,00

SILLY

500.000,00

SIVRY-RANCE

500.000,00

TELLIN

468.855,21

TENNEVILLE 

500.000,00

THEUX

500.000,00

THIMISTER-CLERMONT

430.484,53

TINLOT

500.000,00

TINTIGNY

500.000,00

VAUX-SUR-SURE 

500.000,00

VIELSALM

500.000,00

VILLERS-LE-BOUILLET

500.000,00

VIRTON  

493.431,30

WALHAIN

435.634,81

WASSEIGES 

500.000,00

WELLIN  

476.930,92

 

 

 

 

Des exemples concrets :

 

  1. Houyet

Le projet consiste à réaménager l'espace autour de la "zone de baignade de Houyet" pour créer un vraie place conviviale animée et connectée par le Ravel aux autres lieux de vie du village. Le projet crée un espace public central au cœur du village, actuellement manquant. Cet espace public sera animé par des aires de rencontre/de convivialité, de découverte du paysage, d'un espace évènementiel/amphithéâtre et d'une aire de jeux.

 

 

 

  1. Rendeux

Un projet qui s’intègre parfaitement dans une réflexion globale à l’échelle du centre de la commune. Création d’un lieu de convivialité et de services puisque cet ensemble rassemble des lieux de détente, un cabinet médical rural, une halle, un espace convivial, un parc…

 

  1. Havelange

Aménagement d’un espace public aux abords de la maison communale. Ce projet rencontre parfaitement l’ensemble des critères repris dans l’appel à projets, tels que la convivialité et la polyvalence des lieux à aménager ainsi que leur perméabilité.

 

 

  1. Saint-Georges-sur-Meuse

Ici aussi la commune apporte une véritable amélioration du cadre de vie du quartier en repensant l’ensemble de la plaine de Stockay avec une véritable réflexion sur la localisation du site et son accessibilité. Des zones propres à des publics cibles précis mais diversifiés : plaine de jeux pour les enfants, zones multi-sports pour les jeunes mais également des espaces intergénérationnels comme une aire de pique-nique. Le tout basé sur une réflexion multi-critères usages et polyvalence, nature et biodiversité ou encore rencontre et échange. Le tout dans le respect des différents critères de l’appel à projet.

 

Sud de la Wallonie : vers une sécurisation de l’alimentation en eau en cas de sécheresse

Le Gouvernement wallon – sous l’impulsion de la Ministre de l’Environnement Céline Tellier – a approuvé l’octroi d’une subvention de 4 millions d’euros à la Société wallonne des Eaux (SWDE), dans le but de financer partiellement des études et des travaux nécessaires à la sécurisation de l’alimentation en eau du Sud de la Wallonie. Après un été 2022 marqué par une sécheresse extrême, le Gouvernement confirme la nécessité de sécuriser l’approvisionnement en eau au sud du territoire wallon.

 

L’octroi de cette subvention intervient dans le cadre de la mission déléguée depuis 2010 à la SWDE par la Wallonie de mettre en œuvre un schéma régional d’exploitation des ressources en eau (SRRE) à l’échelle de la Région, visant notamment à : 

  • Garantir l’alimentation en eau en quantité et en qualité ;   
  • Maîtriser le prix de l’eau ;
  • Développer un outil d’aide à la décision dans le cadre du développement territorial.

 

En 2015, la Wallonie avait approuvé douze travaux prioritaires pour un montant total estimé à plus de 270 millions d’euros. En 2019, le Gouvernement de Wallonie a complété la liste des travaux prioritaires et octroyé une subvention de 8,5 millions d’euros à la SWDE pour le financement partiel des études et des travaux nécessaires pour la sécurisation de l’alimentation en eau de notre territoire.  Dans ce contexte, le projet spécifique au Centre-Ardenne prévoyait la sécurisation de plus de 8.500 raccordements d’ici 2029, pour un budget estimé de 13,7 millions d’euros (conduites, stations de pompage, traitement ou stockage).

 

Mise à jour du SRRE et élargissement de la zone « Sud-Wallonie »

 

L’épisode de sécheresse enregistré en 2020, le stress hydrique rencontré dans la province du Luxembourg en 2022, les études statistiques sur l’évolution démographique à l’horizon 2050 et les nouveaux besoins spécifiques connus (construction d’un hôpital, projets industriels, nouveaux quartiers, etc.) ont amené à revoir les perspectives d’évolution de la demande en eau, à élargir le périmètre de la zone à sécuriser et à mettre à jour les infrastructures prioritaires.

 

Désormais, la zone « Sud-Wallonie » recouvre 58 communes (44 luxembourgeoises, 4 namuroises et 10 liégeoises), qui feront l’objet de liaisons de plus grande capacité vers les ressources périphériques. Les travaux prioritaires de sécurisation envisagés tiennent compte des grands centres de production locaux et des autoroutes de l’eau qui desserviront cette zone :

  • Liaison entre Captage du Néblon (Ouffet) – Adduction Nord Luxembourg (Durbuy) ; 
  • Liaison Barrages de l’Est (Eupen-Verviers) à Vielsam ;
  • Autoroute de l’eau Barrages de l’Est- Galeries de Hesbaye (Grace-Hollogne) – Adduction Nord Luxembourg – Wellin ;
  • Liaison Super-Berthe (Florennes) – Autoroute de l’eau (Houyet).

 

L’objectif est d’assurer une liaison des infrastructures avec les zones où la demande en eau est – ou va être – importante, selon qu’il s’agit de communes en difficulté en période de sécheresse ou dont les perspectives d’évolution démographique, de développement économique et touristique vont nécessiter d’importants volumes d’eau potable dans les années à venir. L’évolution des priorités ne modifie pas le délai de mise en œuvre pour la sécurisation de cette zone, fixé à 2029. Au total, ces travaux permettront de sécuriser près de 20.000 raccordementsdans les communes de Libramont, Martelange, Neufchâteau, Habay, Daverdisse, Bouillon et Léglise, pour un budget estimé à 17 millions euros.

 

En outre, la SWDE met en œuvre des projets de modernisation et d’adaptation de ses infrastructures :

  • Renforcement du pompage à Bertrix et à Florenville, permettant notamment de valoriser davantage les ressources de Chassepierre et de sécuriser Bouillon et Neufchâteau ;
  • Renforcement du pompage à Ortho pour la sécurisation du plateau de Bastogne et au-delà (Fauvillers – Martelange) ;
  • Mise en service d’un nouveau puits à Semel (Neufchâteau), avec pose d’une nouvelle conduite et la réalisation d’un traitement adapté.

 

Pour Céline Tellier, Ministre de l’Environnement : « L’accès à l’eau pour toutes et tous est un droit fondamental. Les sécheresses à répétition que nous connaissons désormais en Wallonie, en particulier dans la province du Luxembourg, ont bien montré la nécessité d’adapter nos infrastructures aux conséquences que peuvent avoir les dérèglements climatiques sur la disponibilité en eau. Avec les opérateurs de l’eau, le Gouvernement mobilise les moyens nécessaires aux travaux permettant un ’approvisionnement en eau en toutes circonstances au Sud de la Wallonie. Ce projet s’inscrit pleinement dans les objectifs de la Stratégie intégrale Sécheresse de la Wallonie, permettant d’être plus résilient face aux risques climatiques. »

 

Liste des travaux prioritaires pour garantir l’alimentation en eau potable et la sécurisation des 58 communes à moyen terme :

 

Investissement préconisé

Budget estimé

Liaison entre le parc d’activité économique de Recogne (alimenté par la SWDE – Bras) et le centre de production de Libramont (Bernihet) : 3.300m (DN250 et DN150)

1,3 million €

Dédoublement de la canalisation entre Strainchamps et Fauvillers (entre le Plateau de Bastogne et Martelange ou Neufchâteau) : 3.500m (DN200)

1,4 million €

Jonction entre Stockem (centre de production d’Arlon) et Vlessart (point de vente SWDE à la commune de Habay) : 12.500m (DN250) et une station de pompage

5,5 millions €.

Liaison Molinfaing (Neufchâteau) – Bernihet (centre de production de Libramont) : 11.500m (DN250) + surpresseur

5,2 millions €

Jonction Fays-Famenne (Wellin) – Haut-Fays (Daverdisse) : 8.000m (DN150) + surpresseur

2,6 millions €

Station de traitement d’eau de surface de Bras : amélioration du traitement

1 million €

TOTAL

17 millions €

La Wallonie poursuit son travail de réhabilitation des anciennes décharges - Deuxième étape : la décharge du Chêne à l’Image à Châtelet

Le Gouvernement de Wallonie poursuit le travail d’assainissement de ses anciennes décharges, entamé en mai 2022 sur proposition de la Ministre de l’Environnement, Céline Tellier, dans le cadre du Plan de Relance de la Wallonie. Après le site de Limoy à Namur, c’est au tour de la décharge du Chêne à l’Image, à Châtelet, de faire l’objet de travaux de réhabilitation. Ceux-ci devraient démarrer au printemps 2023.

 

Pour rappel, le Gouvernement de Wallonie a prévu une enveloppe budgétaire de 16.050.000 € afin de permettre à la SPAQUE de procéder à l’assainissement de 7 décharges considérées comme préoccupantes. Après la réhabilitation de la décharge de Limoy à Namur, ce travail se poursuit avec le site du Chêne à l’Image, à Châtelet.

 

La décharge du Chêne à l’Image, située à proximité d’une zone forestière, montre en effet des signes de pollutions, notamment dans les points d’eau situés à proximité, fréquentés par le gibier.

 

En plus des travaux d’assainissement, la réhabilitation de la décharge du Chêne comprendra la mise en œuvre d’aménagements favorables au maintien et au développement de la flore et de la faune locale – notamment des chauves-souris qui hibernent dans la grotte située au sud-ouest du site –, ainsi que la création d’espaces de promenade à destination des riverain.e.s.  

 

Adaptations budgétaires

 

En raison notamment de contraintes supplémentaires (présence d’une grotte sous la décharge) et de l’augmentation des coûts de l’énergie, les estimations budgétaires nécessaires à la réhabilitation des décharges de Limoy et du Chêne à l’Image ont dû être revues à la hausse. Le montant total de l’enveloppe budgétaire reste toutefois inchangé.

 

 

Nom du projet

Date de début des travaux préparatoires

Date de fin de la réhabilitation

Budget (€TVAC)

 
 

1

Réhabilitation de la décharge de Limoy à Namur

01/09/2021

01/06/2023

1.700.000

 

2

Réhabilitation de la décharge « Chêne à l’Image » à Chatelet

01/01/2022

01/06/2024

1.600.000

 

3

Réhabilitation de la décharge d’Ormont à Tournai

01/10/2022

30/08/2024

1.500.000

 

4

Réhabilitation de la décharge « Crayère des Fonds de Morvau » à Binche

01/10/2023

31/12/2024

2.250.000

 

5

Réhabilitation de la décharge « Basse Wavre » à Wavre

01/10/2023

31/12/2024

3.500.000

 

6

Réhabilitation de la décharge « Le Marais » à Boussu

01/11/2022

31/12/2026

8.500.000

 

7

Réhabilitation de la décharge « Carrière du Radar » à Flobecq

01/01/2024

31/12/2027

11.000.000

 

 

Gestion des risques et valorisation

 

Les anciennes décharges représentent des sources sérieuses de pollution, avec des conséquences directes sur les ressources naturelles, l’eau potable et la santé publique. En s’attaquant à la problématique des « vieilles décharges », la Ministre Céline Tellier prend les responsabilités qui s’imposent, en termes de protection de la santé et de la biodiversité. Ce faisant, le Gouvernement de Wallonie répond aux impératifs de gestion des risques tout en saisissant l’opportunité de valoriser ces espaces afin de générer une plus-value à la fois environnementale, économique et sociale.

 

Céline Tellier, Ministre de l’Environnement : « Le sol, c’est toute une vie invisible qui évolue sous nos pieds. Préserver la santé de nos sols en s’attaquant à ses sources potentielles de pollution est donc primordial, tant pour la biodiversité que pour la santé et la sécurité des personnes. Je me réjouis de la mise en œuvre de cette seconde phase de réhabilitation d’anciennes décharges sur le territoire wallon, un travail indispensable qui n’avait pas été réalisé depuis 15 ans. »

 

Plus de 1500 hectares de nouvelles réserves naturelles en Wallonie !

Sur proposition de la Ministre de la Nature et de la Forêt, Céline Tellier, le Gouvernement de Wallonie a approuvé la création de 30 nouvelles réserves naturelles et l’extension de 23 réserves naturelles existantes. Au total, ce sont 1.553 hectares qui sont concernés ! Ces nouvelles aires protégées s’inscrivent dans l’objectif gouvernemental de mettre en œuvre un réseau écologique fonctionnel au cours de la législature, notamment grâce à la reconnaissance annuelle de 1.000 ha de nouvelles réserves naturelles.

 

Après la création de 1.098 ha de réserves naturelles en 2020 et de 1.016 ha en 2021, le Gouvernement de Wallonie confirme son engagement pour la préservation des espaces naturels à haute valeur biologique avec le classement de 1.553 ha supplémentaires.

 

Une nouvelle étape pour la préservation du vivant en Wallonie

 

L’objectif de ce réseau de réserves naturelles et d’espaces protégés est de permettre aux espèces et aux milieux les plus rares et les plus sensibles de se redéployer. Ces espaces sont à même d’apporter des bénéfices importants en termes de services rendus par la nature, avec des impacts vertueux en termes de bien-être pour les Wallon.ne.s et d’attractivité pour l’écotourisme. Ainsi, les tourbières jouent un rôle essentiel dans le captage du carbone tandis que les différents types de milieux humides peuvent servir de zones tampons lors d’épisodes pluvieux importants, et ainsi diminuer les risques d’inondation.


Céline Tellier, Ministre de la Nature et de la Forêt : « La préservation de la faune et de la flore est sans doute le plus grand défi de ce siècle, avec celui des dérèglements climatiques.  La création de 1.558 hectares de nouvelles aires protégées en Wallonie, véritables zones refuges pour la nature, représente un nouveau pas dans la bonne direction face à la crise sans précédent du vivant.  Il est en effet urgent d’offrir une place importante dans notre société à la biodiversité et de se rendre compte de tous les bénéfices qu’elle apporte, non seulement en termes de santé et de bien-être, mais également pour le bon fonctionnement de nos écosystèmes ».

 

Jusqu’ici, la Wallonie comptait : 

  • 258 réserves naturelles domaniales (RND), c’est-à-dire gérées par le Département de la Nature et des Forêts de l’administration wallonne, couvrant une superficie de 11.969 hectares ;
  • 186 réserves naturelles agréées (RNA), c’est-à-dire gérées par des associations naturalistes agréées couvrant 3.940 hectares ;  

 

La surface totale de l’ensemble des aires protégées wallonnes, RND et RNA comprises, avoisinait alors 23.600 ha.

 
Avec cet ajout de 53 nouveaux espaces protégés, la Wallonie progresse vers un objectif plus ambitieux d’atteindre 2 à 3 % du territoire sous statut de protection forte dans les prochaines années. La Wallonie compte désormais 271 RND (pour 12.101,3766 ha) et 203 RNA (pour 4.112,6389 ha), soit un total de 474 réserves naturelles. La surface totale de l’ensemble des aires protégées wallonnes, RND et RNA comprises, avoisine donc 25 153 ha

 

 

Détail des réserves naturelles concernées

 

Création de nouvelles réserves naturelles agréées

 

 

Nom

Commune(s)

Surface (ha)

1

Tienne du Grand Sart

Beauraing

1,3230

2

Behotte

Rochefort

30,0879

3

Ruisseau de Biran

Beauraing, Houyet

3,8235

4

Feschaux

Beauraing

18,2556

5

Chanly

Wellin

1,4700

6

Mandebras

Léglise

7,5740

7

Marais de la Vire

Virton

3,8230

8

Pré Morat

Meix-devant-Virton

4,0780

9

Ruisseau des écrevisses

Musson

5,6590

10

Basse Semois orientale

Bertrix, Bouillon

6,5960

11

Les Hazalles

Durbuy

10,9560

12

Les Glawans

Durbuy

7,2261

13

Les Bulles

Chiny

7,4930

14

Vallée de la Rulles

Habay, Tintigny

14,1944

15

Ruisseau de Mellier

Léglise, Neufchâteau

6,9041

16

Grande Honnelle

Honnelles

42,5193

17

Pont Napoléon

Couvin

0,6560

 

 

TOTAL de création (ha)

172,6389 ha

 

Extension de réserves naturelles agréées existantes

 

 

Nom

Commune(s)

Surface d’extension (ha)

1

Ri d'Howisse

Rochefort, Tellin

11,4110

2

Basse Wimbe

Rochefort

15,4167

3

Tiènes de Dailly

Couvin

16,1680

4

Prés de Virelles

Chimay

3,4330

5

Haute Sûre

Fauvillers, Léglise, Neufchâteau, Vaux-sur-Sûre

58,3696

6

Houdoimont

Léglise

3,3650

7

Vallée de la Wimbe

Beauraing, Wellin, Rochefort

22,0020

8

Plate Dessous les Monts

Etalle, Tintigny

22,0126

9

Sol Fagne

Houffalize

10,5088

10

La Prée

Couvin

57,5033

11

Hermeton (Vallée de l’)

Philippeville

8,1056

 

 

TOTAL d’extension (ha)

228,2956

 

Création de nouvelles réserves naturelles domaniales

 

 

Nom

Commune(s)

Surface (ha)

1

Amberloup

Marche-en-Famenne

3,877

2

Anciens fours à chaux de Saint-Rémy

Mons

0,129

3

Bedinne

Marche-en-Famenne

2,9403

4

Brisy

Marche-en-Famenne

1,105

5

Méandre de l'Ourthe de Bohon

Marche-en-Famenne

3,3268

6

Ourire Fagne

Liège

4,8699

7

 

Prés du Haut Sommerain

Marche-en-Famenne

 

16,4702

8

Quatre-Vents

Marche-en-Famenne

4,2477

9

Rosine

Namur

6,0002

10

Sources de la Lienne

Marche-en-Famenne

25,6975

11

Tapeu

Liège

19,5189

12

Thier de Regné

Marche-en-Famenne

33,6995

13

Tourbière de Solwaster

Liège

10,4946

 

 

TOTAL de création (ha)

132,3766

 

Extension de réserves naturelles domaniales existantes

 

 

Nom

Commune(s)

Surface (ha)

1

Champt'aine

Mons

1,0017

2

Fagne communale et domaniale de Stavelot

Liège

4,3339

3

Fagne de Polleur et de Grand Biseu

Liège

4,6972

4

Fagnes de la Vecquée

Liège

41,0795

5

Grand Brou

Mons

1,6870

6

Hautes Fagnes

Malmedy-Bullange

845,2134

7

Magery

Marche-en-Famenne

3,3839

8

Orti

Marche-en-Famenne

24,7539

9

Plateau des Tailles

Marche-en-Famenne

51,6724

10

Prés de la Lienne

Marche-en-Famenne

22,2374

11

Thier des Carrières et Fosse Roulette

Marche-en-Famenne

17,5847

12

Vallée de la Lienne

Liège

1,758

 

 

TOTAL d'extension (ha)

1019,403

Le Gouvernement wallon donne un coup d’accélérateur au secteur du spatial

Sur proposition du Ministre de l’Economie, de la Recherche et de l’Innovation Willy BORSUS, le Gouvernement de Wallonie vient d’approuver le financement de plusieurs projets dans le domaine du spatial. Objectif : développer une chaîne de valeur spatiale wallonne et conquérir le New Space !

Willy BORSUS : « Face à la concurrence accrue des compétiteurs internationaux il est indispensable que l'Europe, et plus spécifiquement la Wallonie, puisse défendre sa position de leader en s'inscrivant notamment dans l'approche New Space. Il est donc primordial que les acteurs wallons soient à la pointe de la technologie requise afin de garder une place de choix dans une industrie spatiale européenne en pleine évolution. »

Chaine de valeur spatiale wallonne

Déjà à la pointe dans le domaine spatial, la Wallonie souhaite encore densifier ses efforts en la matière, vu les énormes développements et retours potentiels.

Cet été, le Gouvernement a lancé un appel à projets dans la filière spatiale visait à financer des projets de recherche dans deux thématiques :

  • La filière d'Observation de la Terre tant sur la partie amont (développement et production de Small Sats en série destinés à des constellations d'Observation de la Terre) que sur la partie aval (traitement et analyse de données géospatiales),
  • La filière Lanceurs, notamment les lanceurs réutilisables.

Aujourd’hui, le Gouvernement wallon a validé les 5 projets suivants pour un montant total de  14.1 millions € :

  • ROUSY projet de "Radar à Ouverture Synthétique" porté par Aerospacelab (consortium Aerospacelab, AGC, Coexpair, EURO-MULTITEL, SOBELCOMP). L’objectif du projet est de développer un concept de technologie avancée de charge utile radar et démontrer sa performance en vol en l’embarquant sur une plateforme microsatellite.
  • OBIT - projet d’"Observation de la Terre dans l'infrarouge thermique" porté par DELTATEC (consortium : DELTATEC, Lambda-X, ConstellR). L’objectif du projet est de développer les briques technologiques indispensables aux caméras TIR (infrarouge thermique) et ce, dans les domaines suivants : capteurs TIR, optique TIR, électronique de lecture et de traitement, algorithmes et dans une optique new space.
  • PANSOL - projet de "Conception de doubles panneaux solaires pour microsatellites" dans la filière Observation de la Terre, porté par Aerospacelab (consortium Aerospacelab, CITIUS Engineering, INCIZE). L’objectif du projet est de concevoir des doubles panneaux solaires pour microsatellites avec une emphase sur la définition d’un procédé d’assemblage automatisé en série.
  • WLAUNCHACT – projet d’"Actionneur Low-Cost innovant pour vannes électriques régulées New Space" porté par SAFRAN AERO BOOSTERS dans la filière Lanceurs (consortium : SAFRAN AB, GDTECH, BEBLUE, V2i). L’objectif du projet est de développer un actionneur low cost innovant pour vannes électriques régulées pour des besoins new space.
  • WINTACT - projet de "Systèmes d'actionnement intégrés et intelligent pour lanceurs réutilisables" porté par SABCA dans la filière Lanceurs (consortium : SABCA TECHNOLOGIES, CISSOID, DELTATEC, V2i, GDTECH, BEBLUE, THALES ASB). L’objectif de ce projet est le développement d’un système d’actionnement intégré et intelligent pour lanceurs réutilisables.

 

WIN4EXCELLENCE : appel à projets annuel

Le programme WIN4EXCELLENCE vise à financer des recherches ambitieuses et à inciter les Universités à collaborer de manière forte entre elles sur des projets de grande ampleur dans des technologies jugées prometteuses en termes de retombées économiques futures pour la Wallonie. L’objectif est également de structurer à long terme la collaboration entre ces partenaires sur ces domaines de pointe.

Parmi les thématiques clés décidées pour les années à venir en Wallonie, on retrouve aussi das cet appel à projets la filière « Observation de la Terre » et la filière « Lanceurs / Transport Spatial » dans la niche « réutilisable ».

Les projets retenus se positionnent entre la recherche fondamentale et les projets de recherche industrielle orientés vers des besoins spécifiques d’entreprises. Dans le spatial, on citera :

    1. WIN4RELAUNCH (filière lanceurs réutilisables) porté par l’ULB en partenariat avec l’ULG, l’UCL, CENAERO, SIRRIS, MULTITEL. Le projet porte sur les vannes cryogéniques, les actuateurs électromécaniques de poussée, les outils de prédiction de réponse aéro-thermo-mécanique des systèmes de contrôle aérodynamique et de protection, un outil de simulation pour corrections de trajectoires/orbites. Le financement s’élève à 5.7 millions €.
    2. WIN4SPACE (filière observation de la terre) porté par l’ULG en partenariat avec l’UCL, CENAERO, MULTITEL et SIRRIS. Le projet vise porte sur les instruments embarqués, la plateforme satellitaire, le transfert des données satellite-terre et le traitement des données. Le financement s’élève à 10.7 millions €.

Nouvelles infrastructures de pointe et des plateformes d’excellence

Enfin, le Gouvernement wallon a approuvé l’octroi d’une subvention pour l’acquisition d’équipements de recherche notamment dans le domaine du spatial.

Ce sont donc 18.7 millions qui sont mobilisés à destination des Infrastructures de support aux constellations SmallSat d’observation de la terre et les infrastructures éventuelles de support aux télescopes Einstein et SPECULOOS-Orion.

Alors que des investissements importants sont en cours pour répondre aux besoins de missions spatiales toujours plus ambitieuses (« Focal 7 »), le moment est opportun pour répondre aux missions plus petites mais tout aussi ambitieuses des SmallSats. La Plate-forme Technologique d’Excellence (PTE) « Spatial » permettra de venir en support aux deux secteurs en profitant des agrandissements de ces moyens d’essais. Les équipements s’intègreront naturellement dans la continuité de nombreux projets scientifiques récents et également dans la dynamique en cours du Newspace, et d’un souhait de mieux servir le tissu industriel wallon impliqué dans le développement de SmallSat pour l’observation de la terre. Les partenaires industriels wallons (PME, spin-offs, grands industriels) regroupés autour de la « Plateforme Technologique d’Excellence » bénéficieront des équipements installés/demandés.

7 vastes projets pour promouvoir les métiers scientifiques, techniques et technologiques auprès des jeunes

Les métiers technologiques, scientifiques, numériques…ont le vent en poupe sur le marché de l’emploi et, la digitalisation aidant, ils l’auront encore davantage durant les prochaines années.

 

A cet égard et afin de former davantage de jeunes dans ces filières qui recrutent, le Gouvernement de Wallonie, sur proposition de la Vice-Présidente, Ministre de l’Emploi et la Formation, Christie Morreale, vient de valider 7 vastes projets pour promouvoir les métiers, filières et compétences porteurs d’emploi en ce compris les STEAM (Sciences, Technology, Engineeering, Arts, Mathematics) et le numérique.

 

Dans le cadre du Plan de relance de la Wallonie et suite à un appel à projets lancé en juillet dernier, 7 opérateurs, publics ou privés, de formation, d’orientation, d’emploi et de promotion des métiers viennent en effet d’être désignés pour faire rayonner ces métiers, filières et compétences en Wallonie et susciter des vocations, en particulier chez les filles. L’objectif de cet appel est de mobiliser les acteurs de terrain, de promouvoir des métiers en pénurie et des fonctions critiques mais aussi de proposer des partenariats pour amplifier des actions de promotion existantes et développer de nouveaux outils.

 

Concrètement, les sept projets se déclineront notamment à travers des actions qui couvriront l’ensemble du territoire wallon telles que:

 

  • la simulation d’un satellite par des jeunes de l’enseignement secondaire ;
  • l’organisation d’une « résidence d’été STEAM » pour les enfants ;
  • un « concours défis » de classes pour porter une image positive du secteur de la construction ;
  • un « Escape Game » pour endosser le rôle de différents professionnels du bien-vieillir et de (re)découvrir leurs métiers dans toutes leurs dimensions ;
  • la mise sur pied d’une expérience pilote avec des enseignants et des entreprises via le thème de l’isolation des bâtiments et sa diffusion ;
  • etc.

 

« Ces futures actions plus ludiques et pédagogiques visent à attirer davantage de jeunes vers des filières d’enseignement et de formation techniques et technologiques, véritables pourvoyeuses d’emplois. Elles ont aussi pour objectif de lutter contre les stéréotypes de genre et de favoriser l’engagement des filles dans ces secteurs »,souligne la Ministre Morreale.

 

Un montant de près de 650.000 euros vient d’être dégagé pour mettre en œuvre ce nouveau dispositif.

 

Les abords de 747 écoles fondamentales mieux sécurisés dès le printemps 2023

Le Gouvernement de Wallonie, à l’initiative de la Ministre de la Sécurité routière, Valérie De Bue, a adopté l’arrêté octroyant une subvention totale de 3.735.000 € à destination de 136 communes pour améliorer la visibilité des abords d’écoles au moyen d’un marquage spécifique et inédit en Wallonie.

 

L’octroi de cette subvention aux communes permettra de sécuriser les abords de 747 écoles fondamentales situées sur des voiries communales progressivement dès le printemps 2023.  En moyenne en Wallonie, un peu plus de 2 enfants sont victimes d'un accident de la route chaque jour d’école aux heures d’entrée et de sortie de classe.

 

« Il s’agit d’une première étape, précise Valérie De Bue, puisque dans un second temps, les abords des écoles fondamentales situées sur les routes régionales seront eux aussi sécurisés dans le cadre d’une seconde décision. Les zones de police établissent pour l’instant la liste des établissements à sécuriser en priorité. Mon souhait est d’y entamer également les travaux de marquage dans le même timing que pour les voiries communales ».

 

Ce marquage inédit en Wallonie se caractérise par des carrés de couleurs disposés de façon aléatoire sur une grande partie de la chaussée. Plus l’usager s’approche de l’entrée de l’école plus les carrés seront denses. Désormais, les abords écoles seront divisés en trois zones.

 

  • Zone d’entrée : L’objectif est de signifier l’entrée dans la zone abords d’école et de rappeler la signalisation existante. Un signal zone 30 de grande taille est répété au sol pour marquer l'entrée.
  • Zone de rappel : L’objectif est de maintenir l’attention des conducteurs le long du tronçon. Cette zone de rappel sera signifiée par un marquage de carrés colorés espacés et disposés de manière « aléatoire ».
  • Zone d’éveil : L’objectif est de signifier la proximité immédiate de l’accès à l’école ou du passage piéton. Cette zone couvre les 25 mètres de part et d’autre de l’établissement. Elle sera matérialisée par un marquage plus dense des carrés colorés disposés de manière « aléatoire ».

 

L’ensemble des villes et communes qui ont manifesté leur intérêt ont pu bénéficier du soutien régional.