Gouvernement de Wallonie du 21 décembre 2022

Le Gouvernement de Wallonie a accordé une subvention de 435.000€ € à l’ASBL « Réseau wallon pour l’accès durable à l’énergie (RWADE) » pour mener diverses actions en matière de lutte contre la pauvreté énergétique ainsi que pour le service d’appui aux consommateurs vulnérables – Energie Info Wallonie pour les années 2023-2024.

Le RWADE est une coalition d’organisations sociales, syndicales, environnementales, de consommateurs, de lutte contre la pauvreté, d’éducation permanente et de promotion du logement qui plaident ensemble pour un droit d’accès à l’énergie pour tous.

Depuis 2021, les équipes doivent faire face à une explosion des demandes des citoyens en raison des crises successives (COVID et inondations) et des démarches des ménages pour avoir accès aux différents dispositifs d’aide qui ont été mis en place.

Et avec les factures d’énergie qui ne cessent de grimper, les citoyens sollicitent le service pour comprendre ou contester une facture d'acompte, de régularisation ou refuser une augmentation des acomptes, un renouvellement de contrat ou l'application de nouveaux tarifs. L’accompagnement des ménages nécessite du temps et des ressources.

Une partie de la subvention concerne le service d’appui Energie Info Wallonie qui accompagne les citoyens qui rencontrent des difficultés avec leur fournisseur d’énergie ou leur gestionnaire de réseau de distribution.

Une autre partie de la subvention permettra au RWADE de traiter, notamment, des questions suivantes :

• Intensifier le développement d’un réseau de lutte contre la précarité énergétique, en permettant à d’autres organisations de le rejoindre et en élaborant un extranet en vue de favoriser les échanges entre membres ;
• Poursuivre l’action de représentation des consommateurs résidentiels wallons, notamment sur les questions de régulation du marché, de rénovation des logements, de déploiement des compteurs communicants, etc. 
• Poursuivre la réflexion autour de l’organisation du secteur de l’énergie : évaluation de la libéralisation, analyse des initiatives alternatives (remunicipalisation, acheteur unique, etc.) en vue de garantir une fourniture de base à chacun ;
• Enclencher une réflexion spécifique autour de la question du genre : la précarité énergétique touche davantage les femmes.
• Porter une trajectoire d’éducation permanente visant à faire descendre dans la rue l’urgence climatique et à construire avec les citoyens, et notamment avec les citoyens précarisés, des propositions pour répondre à cette urgence.

Suite à l’appel à projets lancé en juillet dernier, le Gouvernement de Wallonie, sur proposition du ministre wallon de l’Énergie et du Climat Philippe Henry, a approuvé le financement de 33 projets de géothermie de moyenne profondeur sur les 40 introduits, pour un montant total de près de 28 millions d’euros en provenance du Plan de Relance de Wallonie.

« Une fois mis en œuvre, ces projets devraient permettre de produire 45,5GWh de chaleur (équivalant aux besoins de 3500 ménages) et d’éviter annuellement les émissions de 10.000 tonnes de CO². La géothermie fait partie des solutions pour retrouver un air et un climat plus sains”, soutient Philippe Henry.

Les projets retenus, provenant tant de l’immobilier privé que public, devront être concrétisés d’ici fin 2025. Certains concernent par exemple des milieux hospitaliers (comme à Namur ou Charleroi), d’autres émanent des villes et communes.

Plusieurs solutions, une seule direction

La géothermie est une énergie renouvelable locale, respectueuse de l'environnement, performante et économique. Pour citer quelques-uns de ses avantages:

• elle est disponible en permanence dans tout le sous-sol, peu importe les conditions météos ;
• elle émet peu de CO2 ;
• elle peut fournir chauffage, refroidissement et stockage de chaleur et de froid.

Encore peu répandue, sa part dans le mix énergétique wallon est amenée à croître aux côtés d’autres énergies renouvelables, pour soutenir les objectifs de la Stratégie “chaleur” et le Plan Air Climat Energie 2030 de la Région.

Liste des projets sélectionnés

Une question de profondeur

Il s’agit du 2e appel à projets concernant la géothermie de moyenne profondeur.

D’autres actions sont prévues dans la foulée concernant la géothermie de grande profondeur et la géothermie minière. Pour cette dernière, trois études sont en cours afin d’en déterminer le potentiel en Région wallonne. S’il s’avère que le potentiel est présent et que la mise en oeuvre est praticable, ces études pourraient mener à des projets concrets.

Le Gouvernement de Wallonie, à l’initiative de la Ministre du Tourisme, Valérie De Bue, a validé, dans le cadre du Plan de Relance de la Wallonie, 3 projets de développement des infrastructures touristiques sur les grands sites naturels et patrimoniaux.

Le premier projet concerne la création d’un parking touristique complémentaire de 80 places à Sougné-Remouchamps afin de mieux accueillir les visiteurs de la grotte. Celui-ci constituera également le point de départ des randonnées pédestres le long du Ninglinspo. Le montant de la subvention pour ce projet est de 681.313€.

Le second projet prévoit la création d’une passerelle himalayenne de plus de 200m au-dessus du canal Albert à proximité de la Montagne Saint Pierre à Visé. Ce pont suspendu permettra de rétablir la connexion historique entre les 2 rives interrompue au siècle dernier par la construction du canal Albert. Ce maillon permettra de retrouver le chemin de la voie romaine qui relie Liège et Maastricht et constituera un attrait touristique supplémentaire pour la région. Le montant de la subvention pour ce projet est de 2.299.228€.

Enfin,1.378.080 € seront investis pour le développement et la pérennisation du « Chemin de Fer du Bocq ». La ligne 128 relie Ciney à Yvoir et traverse ainsi, sur une longueur de 21 km, des entités et villages de 3 communes namuroises (Ciney, Hamois, et Yvoir). Des voies ferroviaires seront prolongées et la gare de Evrehaille-Bauche sera à nouveau mise en service. 

Tous ces investissements permettront de développer une activité touristique et récréative tout en préservant la nature et les écosystèmes rares. Ils participent au développement du tourisme durable en Wallonie.

Le Gouvernement de Wallonie, à l’initiative de la Ministre du Tourisme, Valérie De Bue, a octroyé une subvention de 1.130.000 euros pour la création d’un Spray-park et d’un mini-golf sur le site du Bois des Rêves à Ottignies-Louvain-la-Neuve.

Le Spray-park, d’une surface de 1.000 m², accueillera un public familial. Des aménagements seront réalisés pour permettre l’accès aux personnes porteuses d’un handicap physique ou mental. Il sera divisé en deux zones, une destinée aux enfants et autre aux adultes. Le Mini-golf sera, quant à lui, sur le thème de la nature et de la forêt.

Le Bois des Rêves est un écrin de verdure de 67 hectares au coeur d’Ottignies-Louvain-la-Neuve proposant des activités sportives et de détente : 17 km de sentiers balisés, 1 piste de VTT en circuit fermé, des pistes de santé et 9 obstacles adaptés aux personnes à mobilité réduite, … Cette subvention permettra à ce centre de loisir d’élargir l’expérience offerte aux visiteurs.

Le Gouvernement de Wallonie, à l’initiative de la Ministre du Patrimoine, Valérie De Bue, a octroyé une subvention supplémentaire de 840.000 euros pour la restauration des toitures et des charpentes de la collégiale Sainte-Waudru à Mons, monument classé reconnu patrimoine exceptionnel.

Au total, 2.450.000 euros auront été octroyés par le Gouvernement de Wallonie pour la restauration de ce monument majeur de la Ville de Mons.

Aujourd’hui, en plus de ses fonctions cultuelles, elle accueille des festivités rassemblant des milliers de visiteurs. La collégiale apporte sa pierre à la renommée de la Ville de Mons, véritable pôle d’attraction touristique, grâce notamment à trois chefs-d’œuvre classés Patrimoine mondial de l'UNESCO (le Beffroi, les minières de Spiennes - SILEX'S et le Doudou).

Le Gouvernement de Wallonie, à l’initiative de la Ministre du Patrimoine, Valérie De Bue, a octroyé une subvention de plus de 330.000 euros pour la restauration de deux maisons classées sises rue Fond Saint-Servais à Liège, 16a et 18a.

Ces maisons seront entièrement restaurées et réaménagées en plusieurs logements.

La rue Fond-Saint-Servais, qui comporte plusieurs monuments classés ou inscrits à l’inventaire, constitue un ensemble particulièrement intéressant.

Le Gouvernement de Wallonie, à l’initiative de la Ministre du Tourisme, Valérie De Bue, a décidé d’octroyer une subvention de 1.160.107€ pour la création d’un planétarium sur le site de l’Euro Space Center à Transinne.

Ce dôme avec gradins permettra la diffusion de films de qualité sur l’espace et de simulations astronomiques commentées par des experts. Le planétarium renforcera l’attractivité nationale et internationale du site de l’Euro Space Center et participera au rayonnement touristique de la Région.

Ce projet est également soutenu par le Vice-Président et Ministre de la Recherche, Willy Borsus, à hauteur de plus de 2 millions €. En effet, le caractère touristique du projet se complète par un volet scientifique non négligeable au vu du positionnement, soutenu par l’ESA, de l’Euro Space Center et plus globalement, du Pôle d’excellence GALAXIA, dans le secteur spatial. Un pas de plus dans la volonté de sensibiliser les jeunes à l’importance des carrières scientifiques et technologiques car ce planétarium sera également un véritable outil pédagogique qui ouvrira à n’en pas douter de nouvelles vocations.

L’appel à projets « Tiers-lieux ruraux », lancé en juillet dernier par le Gouvernement de Wallonie – sur proposition de la Ministre de la Ruralité Céline Tellier, en collaboration avec le Ministre de la Mobilité Philippe Henry – a livré ses résultats. 23 projets ont été validés par le Gouvernement ce 21 décembre afin de soutenir la relocalisation des services en zone rurale via le déploiement de « tiers-lieux », pour un budget total de 12 millions d’euros. Une première en Wallonie !

Les besoins en service de proximité pour l’ensemble de la population sont nombreux en zone rurale : services administratifs et bancaires, mobilité, soins de santé, crèches, espaces de coworking, formation, culture, etc. Alors que l’offre n’a cessé de s’amoindrir ces dernières années dans nos villages, le bouleversement de nos manières de vivre et de travailler engendré par la crise du COVID a remis sur le devant de la scène la nécessaire place de ces services de proximité en zone rurale.

C’est dans cette optique qu’a été lancé en juillet 2022 l’appel à projet « Tiers-Lieux », proposé par la Ministre de la Ruralité, Céline Tellier, en collaboration avec le Ministre de la Mobilité, Philippe Henry, dans le cadre du Plan de Relance de la Wallonie. Cet appel a suscité un grand intérêt, tant chez les pouvoirs publics que chez les opérateurs du monde associatif et de l’économie sociale. 102 dossiers de candidatures ont ainsi été déposés entre le 20 juillet et le 25 octobre 2022, démontrant le besoin et le souhait des communes et des acteurs privés de soutenir et renforcer la présence de services en zone rurale. Dans le cadre de l’enveloppe de 12 millions d’euros dédiée à cet appel, le Gouvernement wallon a décidé de retenir les 23 premiers projets déposés.

Accompagnement et mise en place d’un réseau wallon de Tiers-lieux ruraux

Les projets sélectionnés constitueront un premier réseau de Tiers-lieux ruraux en Wallonie.

Chaque porteur de projet pourra en outre bénéficier d’un certain nombre d’heures d’accompagnement pour l’aider à développer de manière pérenne son offre de services et à tirer profit des apprentissages et des expériences des autres projets, en vue de pouvoir mieux encadrer ou soutenir de futures initiatives.

Une première en Wallonie

Inspiré de la France, le concept de « tiers-lieu » est en pleine émergence dans notre région. C’est en effet la première fois qu’un soutien public est octroyé à ces espaces en Wallonie.

Pour Céline Tellier, Ministre de la Ruralité : « Redonner vie à nos villages passe par la relocalisation d’une offre de services de proximité dans les zones rurales, au bénéfice de l’ensemble des citoyennes et des citoyens. Je me réjouis de ce soutien, qui concrétise une vision portée par un collectif et une communauté. Les tiers-lieux, par leur caractère hybride, multifonctionnel et flexible, s’inscrivent comme des outils de redéploiement territorial, dans une perspective de solidarité et d’appui aux initiatives citoyennes.

Pour Philippe Henry, Ministre de la Mobilité : « Les tiers-lieux sélectionnés joueront un rôle certain en matière de mobilité durable puisque les Wallon.ne.s des zones concernées, qu’ils soient consommateurs des nouveaux services offerts ou travailleurs, pourront y accéder en combinant différents modes de transports en alternative à la voiture individuelle. C’est en particulier le cas lorsqu’un mobipôle se trouve à proximité. En effet, les mobipôles combinent différents services de mobilité, en connexion directe avec le réseau de transport public structurant, comme le train ou une ligne de bus standard, voire Express.»

Liste des projets lauréats :

Le Gouvernement de Wallonie, sur proposition de la Ministre de l’Environnement, Céline Tellier, a décidé de dégager davantage de moyens pour renforcer les contrôles en matière de délits environnementaux. Concrètement, les zones de police locales de Wallonie et la Police Fédérale (police de la navigation) vont bénéficier d’une subvention de 450.000 euros pour acquérir du matériel d’intervention spécifique permettant de traiter ce type d’infraction.

Plus précisément, la Police Fédérale bénéficiera d’une subvention de 16.000 euros, tandis que les 72 zones de police locales de Wallonie se partageront un budget de 434.000 euros, afin de faire l’achat d’équipements spécifiques qui leur permettront de mieux contrôler les infractions en matière environnementale, dont des appareils de mesures électroniques (distancemètres, sonomètres, …), des caméras mobiles/statiques ou encore du matériel photo numérique. Au total, une enveloppe de 450.000 euros a été dégagée pour répondre à cet objectif.

Cette mesure intervient dans le cadre de la Stratégie wallonne de politique répressive environnementale, dont l’objectif est de lutter plus efficacement contre les comportements infractionnels en matière d’environnement et de bien-être animal. A l’échelon local, à côté des agents constateurs communaux, les policiers locaux sont en première ligne pour constater et gérer de nombreuses incivilités environnementales. Leur travail devait être encouragé, pour aller encore plus loin.

Pour la Ministre de l’Environnement, Céline Tellier : « Les moyens pour lutter contre les délits environnementaux se voient renforcés grâce à cette subvention. Après les aides accordées aux communes pour mieux former les agents de police locaux et les rendre plus reconnaissables par les citoyen.ne.s, ce subside va permettre de les doter de matériel spécifique pour contrôler plus efficacement ce type d’infractions. Pour rappel, ces mesures s’inscrivent dans l’objectif de combattre le sentiment d’impunité à l’égard de comportements nuisibles pour les animaux et la nature. »

Le Gouvernement de Wallonie, sur proposition de la Ministre de l’Environnement Céline Tellier, a approuvé la sélection provisoire des 35 premiers lauréats des 3 appels à projets lancés en juin dernier pour renforcer l’autonomie alimentaire de la région. L’objectif : doper le développement de nouvelles filières agro-alimentaires basées sur les principes de la relocalisation alimentaire et du circuit court, ainsi que la création d’outils manquants au sein des filières existantes.

Les crises successives (pandémie, guerre en Ukraine,…) de ces dernières années ont mis en lumière l’importance de rendre nos sociétés plus résilientes dans plusieurs domaines, et notamment celui de l’alimentation. Face à ce défi, le Gouvernement de Wallonie, dans le cadre du Plan National pour la Reprise et la Résilience (financé par l’Union européenne), avait décidé de miser sur deux solutions complémentaires : le circuit court et la relocalisation alimentaire.

À cet effet, le Gouvernement a lancé en juin dernier trois appels à projets pour renforcer la souveraineté alimentaire du territoire. Les candidats avaient jusqu’au 16 octobre 2022 pour soumettre leurs projets. Au terme de l’analyse des candidatures par le jury, une sélection provisoire de 35 projets a été approuvée par le Gouvernement de Wallonie pour soutenir le développement de nouvelles filières agroalimentaires sur le territoire wallon, ainsi que la création d’outils manquants au sein des filières existantes. Des vérifications complémentaires seront nécessaires avant validation finale de ces projets, en février 2023. D’autres projets viendront compléter cette première présélection d’ici cette date.

Pour rappel, ces appels à projets s’intègrent dans le plan d'action « Food Wallonia » et s’inscrivent :

• dans la continuité de l'appel à projets « Soutenir la relocalisation de l’alimentation en Wallonie », lancé en 2020, qui a permis de soutenir 46 initiatives ;
• en complémentarité avec le déploiement de hubs logistiques en soutien au développement économique des circuits courts.

Au total, 151 candidatures ont été réceptionnées, démontrant l’intérêt grandissant pour une alimentation locale et durable sur le territoire. Les projets retenus se distinguent par leur variété et leur transversalité, couvrant toute la chaîne alimentaire : relocalisation d’une filière de blé dur biologique, création d’une filière de farine artisanale, pôle de fruits et légumes, ...

Pour Céline Tellier, Ministre de l’Environnement, en charge de l’alimentation durable : « L’alimentation est pointée comme un levier primordial pour tendre vers un monde plus durable et résilient. A ce titre, la relocalisation de notre système alimentaire est bénéfique à la fois pour l’environnement, l’économie mais aussi la santé des Wallonnes et des Wallons. Alors que notre système alimentaire est encore trop dépendant des marchés mondiaux, tous les projets retenus dans le cadre de cet appel permettent de recentrer la production sur le territoire, en investissant dans des infrastructures permettant la commercialisation en Wallonie des produits wallons. L’objectif est de couvrir l’ensemble de la chaîne alimentaire, de la production à la vente. Je tiens à féliciter l'ensemble des lauréats ainsi que tous les candidats pour leurs projets innovants, qui répondent à la demande des citoyennes et des citoyens pour une alimentation locale, durable et de saison, tout en soutenant notre autonomie alimentaire. » 

Détail des projets pré-sélectionnés :

Appel à projets n°1 : Infrastructures à petite échelle - Enveloppe globale 12.000.000 €

Dans un premier temps, 19 infrastructures à petite échelle ont été épinglées pour soutenir la production, le stockage, le transport, la transformation, la distribution, la valorisation et la commercialisation locale des produits issus des filières des fruits (F), légumes (L), céréales (C) et protéines végétales (P). D’autres projets viendront compléter cette sélection d’ici février pour valoriser l’entièreté de l’enveloppe disponible.

Appel à projets n° 2 : Structuration de ces filières -  Enveloppe globale 3.000.000 €

11 projets, concernant l’ensemble du territoire, ont été choisis pour soutenir la construction d’infrastructures de relocalisation et de développement des circuits courts pour l’ensemble des 4 filières agro-alimentaires de fruits (F), légumes (L), céréales (C) et protéines végétales (P).

Appel à projets n° 3 : Subventionnement de minimum 5 infrastructures névralgiques - Enveloppe globale 28.900.000€

5 premiers projets ont été retenus pour assurer le déploiement de filières agroalimentaires durables sur l’ensemble du territoire wallon, en assurant le lien entre les acteurs et actrices de chaque filière et les consommateur.rices. D’autres projets viendront compléter cette sélection d’ici février pour valoriser l’entièreté de l’enveloppe disponible.

L’environnement au cœur de ce projet

Les systèmes alimentaires jouent un rôle non négligeable dans le changement climatique et la dégradation de l’environnement. Comme l’explique Céline Tellier : « En rapprochant les producteurs des consommateurs, on diminue les distances parcourues et le nombre d’intermédiaires, et donc, les émissions de gaz à effet de serre émises par la multiplication des transports. »

Outre l’accent mis sur le circuit-court et la relocalisation, ce plan soutien également la filière des protéines végétales, encore trop peu développée chez nous, qui représente un levier important en termes d’impact positif sur l’environnement et le climat mais aussi d’autonomie des fermes d’élevage. L’agriculture biologique et le renforcement de la biodiversité font également partie des objectifs de ce projet.